Prestations in situ

Egalement connu sous le nom de “Slump”, cet essai a pour objectif de déterminer le degré de plasticité d’un béton, à savoir sa consistance (hors BAP). Cet essai permet notamment de vérifier qu’un béton livré appartient bien à la classe de consistance spécifiée par le producteur, ce qui se révèle être particulièrement important, notamment en ce qui concerne sa maniabilité, son ouvrabilité, et surtout son rapport E/C. En effet, plus le rapport Eau / Ciment est élevé (par rapport à la formulation théorique du béton), plus la perte de résistance du béton durcis sera importante.

La norme NF EN 206/CN préconise les limites admissibles pour chacune des 5 classes de consistances existantes

La masse volumique est une grandeur physique. il s’agit du rapport de la masse du béton par unité de volume (exprimé en mètre-cube). La masse du béton étant exprimée “m” et celle du volume “v”. 

.Il est important à ce titre de rappeler qu’il ne faut pas confondre masse volumique avec densité. En effet, la seconde est le rapport de la masse volumique (du béton) avec celle de l’eau (prise à une T° de 4°C, à sa masse volumique maximale).

L’essai de détermination de la masse volumique du béton frais s’avère fort simple : il suffit de diviser la masse obtenue par le volume du récipient utilisé.

Le résultat s’exprimant en kg/m3

La teneur en air d’un béton, et notamment dans le cas d’un béton contenant de l’air entraîné (par ajout d’un adjuvant entraîneur d’air lors de sa fabrication), est un élément important à prendre en compte. 

En effet, même si la présence de bulles d’air (dans le cas des béton contenant de l’air entraîné) permet d’augmenter la résistance du béton aux cycles de gel/dégel, l’augmentation du % d’air occlus va généralement de pair avec une baisse des résistances mécaniques.

Les BAP sont des bétons devant présenter une grande fluidité afin de pouvoir remplir les coffrages et noyer les armatures sans aucune vibration. Afin de garantir un remplissage optimal et une parfaite conservation des propriétés mécaniques des BAP (à savoir une bonne résistance à la ségrégation dynamique, lors du coulage, et à la ségrégation statique, une fois le BAP mit en place), il est nécessaire de réaliser des essais avant la mise en oeuvre afin de contrôler leurs rhéologies.

Cet essai est utilisé afin de mesurer la fluidité et la mobilité des BAP en milieu non confiné. 

le cône d’Abrams, également utilisé pour l’essai d’affaissement, est disposé sur une “plaque d’étalement” puis rempli en une seule passe. Après soulèvement du cône, le béton s’étale par gravité, puis l’on effectue 2 mesures perpendiculaires sur la galette obtenue (+ petit et + grand diamètre) avec lesquels on calcul une moyenne qui correspondra donc à la valeur de l’étalement.

Bien que dépendant de la classe de consistance prévue dans la formulation du béton (SF1 à SF3), l’on considère généralement que des valeurs de l’ordre de 600 à 750mm correspondent à un étalement conforme.

Contrairement à l’essai d’étalement, l’essai à la boîte en L permet de déterminer la mobilité en millieu confiné du BAP, à savoir son aptitude à traverser des zones fortement armées. L’analyse permet notamment de vérifier que l’écoulement du béton ne sera pas entravé par des amas de granulats en amont des armatures.
La méthode d’essai consiste à remplir la partie verticale de la L-Box avec le BAP, puis de soulever la trappe intermédiaire afin de permettre au béton de s’écouler dans la partie horizontale (en passant aux travers d’armatures de diamètre 12mm. 
Lorsque le béton s’est stabilisé, les différences d’écoulement H1 et H2 (voir schéma) sont mesurées. Le résultat de l’essai étant le rapport H2/H1 (un rapport supérieur à 0.8 signifiant un écoulement correct du BAP)

Cet essai permet d’évaluer le risque de ségrégation statique et d’observer le ressuage du BAP. En effet, ce dernier doit pouvoir rester stable sous l’effet de la gravité.
Le test est trés simple, et se résume à déverser du béton sur un tamis d’ouverture 5mm, à une hauteur de chute d’environ 50cm. Après 15 minutes d’attente, le volume de laitance ayant traversé le tamis est pesé.
l’on calcul ensuite le % de laitance par apport à la masse de béton déversé afin d’exprimer la stabilité du béton.
Plus ce % est faible, plus le BAP est considéré comme étant stable

A votre demande, nous intervenons sur vos chantiers de construction dans le cadre de prélèvements de bétons frais (directement sur les camions toupies) et de la confection d’éprouvettes de bétons en vue de la réalisation d’essais de résistances ultérieurs en laboratoire.

Nous utilisons, de préférence, des moules cartons de formes cylindriques et de dimensions 113 x 226mm. Cependant, d’autres modèles sont disponibles sur demande. Le nombre d’éprouvettes réalisées sur un prélèvement unique n’est pas limité, et dépendra des types d’essais de résistance que vous nous demanderez de réaliser. 

Préalablement à la confection des éprouvettes, le technicien BGEA Labo réalisera un essai d’affaissement au cône d’Abrams ainsi qu’une mesure de la température du béton (mise en corrélation avec la température ambiante). Ces informations permettront au laborantin de vérifier la conformité du béton, notamment en ce qui concerne sa classe de consistance. Par ailleurs, ce dernier vérifiera les données du bon de livraison (dénomination du béton, heure de la 1ére gâchée…) afin de s’assurer que le béton est apte à être mis en oeuvre sur votre chantier (respect de “l’âge” du béton, conformité avec la classe de consistance visée…). L’autorisation de coulage sera ensuite délivrée.

Les éprouvettes de béton seront conservées sur votre site jusqu’à leur récupération par nos soins, dans un délai maximal de 48 heures (72h si weekend)

Dans le cadre de bétonnages d’envergures, de plusieurs dizaines voire plusieurs centaines de mètre-cubes de béton, l’assistance d’un laboratoire externe et indépendant, en charge du contrôle de conformité de chaque mètre-cube coulé, se révèle être un choix judicieux. En effet, un dallage de 180 m3 qui fissure est financièrement catastrophique pour l’entreprise en charge de sa mise en oeuvre…

BGEA Labo peut vous venir en aide lors de ces bétonnages importants, en assurant le rôle d’intermédiaire entre les camions-toupies et vos équipes.

Nous nous engageons sur le contrôle systématique de l’ensemble des charges de béton livrés pour votre bétonnage :

Egalement appelé “marteau de Schmidt”, un scléromètre est un appareil permettant l’étude du rebond d’une bille en acier projetée sur la surface à tester via un ressort taré.

 L’objectif des mesures au scléromètre est d’évaluer la dureté et l’homogénéité de surface d’un parement en béton. Son principe est basé sur la résilience d’un matériaux aux chocs : la hauteur du rebondissement de la bille d’acier étant corrélée à la résistance en compression du béton, il devient donc possible de déterminer cette RC grace à la mesure indirecte de l’énergie cinétique fournie par le rebond du scléromètre.

L’appareil étant calibré en usine, les résultats qu’ils fournis sont relativement fiables et représentatifs, notamment dans le cadre d’une cartographie complète de la zone auscultée.

Cependant, afin d’évaluer les résistances en compression de manière optimale, il est nécessaire de (re)calibrer l’appareil en fonction des conditions réelles ; c’est à dire procéder à un étalonnage du scléromètre sur des éprouvettes prélevées dans la structure à ausculter et soumises à des essais de compression à rupture

(cf NF EN 13791/CN)

Ill peut s’avérer nécessaire de connaître la résistance en compression du béton de telle ou telle structure, notamment dans le cadre d’une évaluation structurale (par recalcul) ou simplement pour connaître la résistance résiduelle d’un ouvrage présentant une pathologie.

Le principe consiste en la définition de zones d’essais réduites à des aires d’essais individuelles. A ce titre, et ce afin d’optimiser le découpage, il est important de savoir identifier quel béton a été mis en oeuvre à tel ou tel endroit de l’ouvrage ; d’où l’importance d’un bon archivage des bons de livraisons dans le cas de BPE.

Pour d’évidentes raisons, les aires d’essais doivent être implantées à des endroits où les carottages ne poseront pas de problèmes structurels. Un repérage préalable des câbles de précontraintes ou des armatures passives est donc nécessaire avant toute intervention partiellement destructive. BGEA LABO propose bien entendu cette prestation (voir onglet “localisation des armatures du béton armé”).

Une fois les aires d’essais clairement définies, le technicien BGEA LABO procède aux différents carottages, dans le strict respect des normes en vigueurs (diamètre minimal, élancement…)

Une fois prélevées, les carottes sont rapportées à notre laboratoire, rectifiées et conservées (le cas échéant) en respectant les préconisations des normes afférentes. Les essais de compression et autres mesures et analyses intrinsèques sont ensuite réalisés

Le calcul permettant l’estimation de la résistance caractéristique à la compression de chaque zone d’essai dépendra du nombre de carottes prélevées (approche A ou B de la NF EN 13791/CN). La fiabilité des résultats étant logiquement proportionnelle à la quantité de carottes essayées.

Au terme de cette prestation, BGEA LABO produit un rapport complet et détaillé de l’intervention, et propose, le cas échéant, des solutions curatives.

La mesure d’adhérence par traction directe de type pastillage est préconisée, par exemple, dans le cadre d’une vérification de l’adhérence d’un produit de réparation de surface appliqué sur une surface en béton (par exemple lors d’un traitement de fissuration). Il peut également permettre de déterminer la cohésion du béton support.

Il s’agit d’un essai partiellement destructif, mais qui a l’avantage de permettre l’obtention rapide des résultats d’essais, la lecture de la contrainte d’arrachement se faisant en temps réel.

Il permet d’étudier le comportement mécanique de la surface essayée, et d’en déduire si l’application a été réalisée dans les règles de l’art.

En d’autres termes, si la durabilité est assurée.

L’essai à la plaque, qui se décline sous 2 essais distincts (en fonction de la finalité de la plateforme), permet de mesurer la déformation d’un sol sous l’application d’une charge lourde. Il fournit des indications sur la portance et la rigidité des sols, et est applicable sur de nombreux types de plateformes (ferroviaires, routières, remblais compacté, aéroportuaires…)

Le principe consiste à mesurer la déformation d’un sol en un point de mesure déporté à l’aide d’un comparateur électronique, d’une poutre de Benkelman (composée d’une ligne mobile de report de la déformation, d’un axe de rotation et d’un point de mesure déporté) ainsi qu’une d’une plaque de charge (sur laquelle sera appliquée la charge lourde). L’enfoncement du sol au niveau de la plaque de charge est ensuite mesuré à l’aide du comparateur. Des formules spécifiques permettent ensuite de définir la portance du sol en fonction du type d’essai (EV2 ou Kw), la valeur obtenue s’exprimant en Mégapascal (Mpa).

La certification en vu d’adhérer à la marque NF BPE, gage de sérieux et de qualité aux yeux des maîtres d’ouvrages, est conditionné à la bonne réussite d’un audit complet de vos installations. Cet audit est mené par l’un des 3 organismes d’inspection autorisés par l’organisme de certification AFNOR BPE.

En tant qu’ancien auditeur SNCF de la marque NF, le directeur de notre laboratoire dispose de toute légitimité pour ajouter cette prestation à notre catalogue déjà bien fourni.

Nous pouvons de fait accompagner nos clients propriétaires de centrales BPE dans l’obtention de ce précieux sésame, en réalisant un pré-audit de leurs installations. A l’aide d’une liste de points critiques semblable à celle utilisée par les organismes d’inspections agréés, et de l’œil avertit de l’auditeur BGEA LABO, l’ensemble de vos installations, de vos process de fabrication et de votre système qualité sont passés en revue afin de définir s’ils collent aux impératifs de la marque NF BPE. Le cas échéant, des solutions curatives vous seront proposées afin de préparer au mieux votre centrale et garantir l’obtention ultérieure de la certification.

Cette méthodologie permet d’anticiper la résistance d’un béton au jeune âge , en temps réel, à partir du suivi de l’évolution de la température au cours de son durcissement.

Il s’agit du principe de corrélation entre la chaleur dégagée par un béton au jeune âge et ses propriétés mécaniques à court-terme.

L’ensemble des facteurs influençant l’évolution de cette chaleur sont intégrés dans une étude maturométrique :

–> Eléments constitutifs du béton, dimensionnement et nature du coffrage 

–> T° du béton frais lors de sa mise en oeuvre, puis isolation ou chauffage 

–> Effets couplés de la T° et du temps sur la cinétique de mûrissement 

L’extrapolation de toutes ces données permet de transformer les enregistrements des sondes (dispersées en différents points de l’ouvrage) en valeurs de résistances mécaniques réelles.

Notre laboratoire dispose d’un équipement de pointe permettant de localiser les armatures présentes dans un ouvrage par mesure de la perturbation du champs magnétique généré à la surface du béton

Un pachomètre-profomètre est un appareil électronique professionnel permettant, par méthode électromagnétique basse fréquence, de contrôler la présence des armatures mais également les valeurs d’enrobages de ces aciers. Il mesure les courants induits générés dans les armatures par un champs magnétique variable dans le temps (courant de Foucault, créé par des bobines électromagnétiques que l’on déplace à la surface du béton) ; ce signal augmentant en présence d’armatures en acier et diminuant en adéquation avec l’épaisseur d’enrobage.

Il pourra donc être utilisé pour déterminer si un ouvrage en béton armé a été réalisé dans les règles de l’art, ou simplement dans le cadre d’une sécurisation d’un perçage à faible profondeur. Il est d’ailleurs important de noter que le pachomètre n’autorise ces détections que sur une profondeur limitée (de 70 à 80mm); par conséquent seuls les premiers lits d’armatures ou de treillis soudés pourront être localisés avec précision.

Cette méthode à l’avantage d’être non destructive et d’autoriser une détection en temps réel.

Lorsqu’une entreprise réalise un corps de chaussée ou une plateforme en plusieurs couches, il y a fort à parier que le maître d’ouvrage imposera d’obtenir la garantie que le compactage de chaque couche est suffisant. Il est bien évidemment également possible de réaliser l’essai sur des sols naturels.

Son principe est simple : un train de tiges est enfoncé dans le sol par battage mécanique. Le nombre de coups “n” nécessaire pour obtenir un enfoncement donné est ensuite mesuré. Ces résultats sont ensuite extrapolés et corrélés, notamment avec le classement GTR du matériau.

Essai complémentaire de l’essai à la plaque, le pénétromètre dynamique permet un sondage des sols plus en profondeur, là où l’essai au déflectomètre Benkelman ne garantira un contrôle efficace que sur une profondeur d’un mètre.

En cas de fissuration d’un ouvrage bétonné, il peut s’avérer nécessaire de procéder à une surveillance de cette fissure sur une période plus ou moins longue. Ce à toute fin d’observer l’activité et l’évolution de cette pathologie dans le temps, de vérifier sa réaction à tel ou tel gradient thermique. 

Cette surveillance continue permet surtout d’infirmer ou de confirmer qu’il s’agit d’une fissure superficielle ou au contraire d’une fissure structurelle potentiellement dangereuse.

 Nous avons des solutions techniques à vous apporter 

Nous disposons d’instrumentations à la pointe de la technologie permettant une surveillance accrue de tous types de fissures : 

En fonction de la nature et de la dimension de la fissuration constatée, notre technicien installe les accessoires correspondants du fissuromètre enregistreur de mouvements et de températures (capteur de déplacements standard ou déporté, de précisions variables).

Le système étant autonome, étanche, et pouvant résister à tous les climats, il est possible de surveiller la fissure de manière continue durant une année complète.

Les données et mesures statiques étant enregistrées sur l’appareil, un ordinateur portable sera connecté ultérieurement au dispositif afin d’en extraire les mesures et de pouvoir extrapoler et exploiter les résultats obtenus. 

Outre l’élaboration d’un rapport d’essai complet, détaillé et incrémenté de nombreuses analyses graphiques, BGEA LABO pourra également apporter des solutions curatives.